Comment la loi badinter protège les piétons et les automobilistes ? une analyse des changements dans le cadre de l’assurance auto.

La loi Badinter, introduite en 1985, est une législation française qui vise à protéger les victimes d’accidents de la route. La loi stipule que la responsabilité civile de l’assureur automobile est engagée en cas de dommages causés à des tiers lors d’un accident de la route. Elle s’applique à tous les types d’accidents, qu’il s’agisse d’une collision entre deux voitures, entre une voiture et un piéton ou un cycliste. Si vous désirez connaître ces changements, ceci vous est utile.

Les principes de la loi Badinter sur les accidents de circulation

La loi Badinter se compose de 5 articles exprimant certains principes sur les accidents de circulation. Ainsi, l’article 1 informe sur toutes les conditions dans lesquelles la loi s’applique. L’article 2 stipule que les victimes ou le conducteur ne peuvent pas se voir opposer la force majeure. En jurisprudence, cette dernière représente la survenance d’un évènement imprévisible, irrésistible et extérieur. Lors d’un cas d’accident, le conducteur ne peut donc pas s’exonérer de l’indemnisation qu’il doit à la victime.

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Avec l’article 3 de la loi Badinter, toutes les victimes d’un accident de circulation sont indemnisées sauf les conducteurs. Cette indemnisation a pour but de couvrir les dommages qui leur sont causés. Notez qu’aucune indemnisation n’a lieu lorsque les victimes sont les auteurs de l’accident.*

Selon l’article 4, les conducteurs ont la possibilité de prétendre à une indemnisation partielle, totale ou nulle. Tout dépend de la faute qui a été commise.

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Enfin, l’article 5 de la loi Badinter fait référence à l’indemnisation à l’atteinte aux biens. Quel que soit le type de la victime (piéton, conducteur, piéton), la faute commise exclut ou limite les indemnisations.

La loi Badinter et les indemnisations prévues pour les victimes d’accidents de la route

La loi Badinter a prévu différents types d’indemnisation pour les victimes d’accident de la route. Elles concernent aussi bien les conducteurs que les non conducteurs.

L’indemnisation des conducteurs

L’indemnisation des conducteurs peut être partielle, totale ou nulle en fonction des infractions commises. Par exemple, si la faute est totalement accordée au conducteur, l’indemnisation est nulle. Elle est limitée si sa responsabilité dans l’accident est prouvée. Aussi, ses niveaux de garantie vont jouer un rôle capital. De ce fait sans la garantie dommages subis par le conducteur du véhicule, aucune indemnisation ne lui sera accordée.

L’indemnisation des non conducteurs

Les non conducteurs impliqués dans un accident de la route ont aussi droit à leur indemnisation selon la loi Badinter. D’ailleurs, leur indemnisation est systématique dans ces cas sauf lorsque l’accident est provoqué de façon intentionnelle. Après un accident, l’assureur se doit de faire une offre d’indemnisation à la victime. Celle-ci va couvrir autant les dommages corporels que les dommages matériels. Dans le cas où l’offre n’est pas faite dans le délai imparti, le coût de l’indemnisation augmente indéniablement.

Notez que la victime a le droit de refuser ou d’accepter l’offre faite par l’assureur. Lorsqu’elle accepte l’offre, la transaction va être signée par les deux parties. Le paiement va avoir lieu les 15 jours suivant cette signature. Si elle émet un refus, elle peut toujours demander une nouvelle offre. Dans certains cas, elle peut même saisir le tribunal de grande instance pour obtenir gain de cause.

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