Amende pour excès de vitesse : Quelle sanction pour 20 km/h au-dessus ?

Le chiffre ne laisse place à aucun doute : 20 km/h de trop sur l’odomètre et la sanction tombe, précise, implacable. Pas d’arrangement possible, pas de négociation sur le bord de la route. L’automobiliste qui flirte avec cette marge paie comptant, en euros et en points. C’est la règle du jeu sur les routes françaises, où la tolérance s’arrête au seuil du radar et où chaque dépassement a son tarif.

Si la limitation affichée dépasse 50 km/h, franchir la barre de 20 km/h au-dessus vous expose sans détour à une amende forfaitaire de 135 euros et à la perte de deux points sur votre permis. Cette catégorie d’infraction, les excès de vitesse inférieurs à 50 km/h, n’est pas anodine : elle entraîne l’inscription au fichier national des permis de conduire, et laisse une trace durable sur le parcours du conducteur.

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Pour les tronçons où la limitation atteint 50 km/h ou moins, le tarif diffère : l’amende s’élève à 68 euros. Mais n’y voyez pas là une indulgence : la répétition de ce type d’infraction peut rapidement conduire à une suspension du permis, et le montant à régler grimpe en cas de récidive. La vigilance reste donc de mise, aussi bien en ville qu’à la campagne.

Comprendre les seuils d’excès de vitesse en France

En France, chaque kilomètre au-dessus de la limite ne se ressemble pas : le législateur a tout prévu, palier par palier. L’article R 413-14 du code de la route détaille les seuils à ne pas franchir, et les radars veillent à l’application de la règle, qu’ils soient fixes, mobiles ou embarqués sur des véhicules banalisés. La tolérance mécanique, bien réelle, retire 5 km/h en dessous de 100 km/h, puis 5 % au-delà. Dès que la vitesse corrigée dépasse la limite autorisée, l’infraction est constatée et la sanction s’applique.

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Les limitations ne sont pas les mêmes pour tout le monde, ni sur toutes les routes : un conducteur en permis probatoire roule à 110 km/h sur autoroute, 100 km/h sur voie rapide, et seulement 80 km/h sur les autres routes. Sur certaines portions, le préfet peut même décider de rabaisser la limite, notamment sur les axes secondaires. Sur route classique, la vitesse grimpe à 80 ou 90 km/h selon les départements, et à 130 km/h sur autoroute pour les conducteurs confirmés.

Depuis 2024, une évolution notable : pour un excès inférieur à 5 km/h, le retrait de point ne s’applique plus, mais l’amende demeure. Les autorités misent sur la surveillance accrue pour contenir le fléau des excès de vitesse, première cause d’accidents mortels sur les routes françaises. Chaque seuil correspond à une marche : dépasser de 20 km/h marque un tournant dans l’échelle des sanctions, et le tarif s’alourdit à mesure que l’écart se creuse.

Amende et retrait de points : que risque-t-on pour 20 km/h au-dessus de la limite ?

Un excès de vitesse compris entre 20 et 29 km/h au-dessus de la limite vous classe dans la catégorie des contraventions de quatrième classe. Que l’on soit en ville ou hors agglomération, la sanction est la même : 135 € d’amende forfaitaire, portée à 375 € si la majoration s’applique. L’avis de contravention indique clairement le montant à régler, les délais et la marche à suivre.

La sanction ne se limite pas au portefeuille : deux points s’envolent sur le permis, que l’on soit conducteur chevronné ou encore en période probatoire. Pour les jeunes titulaires, cette perte de points peut entraîner la convocation à un stage de sensibilisation à la sécurité routière, surtout si le capital de points fond à vue d’œil. Trois ans sans autre infraction similaire permettent de récupérer automatiquement les points perdus, mais la vigilance reste de rigueur.

Les radars, eux, appliquent la règle sans distinction : autoroute, nationale, ou petite route de campagne, le dépassement de 20 km/h est détecté, tolérance déduite. Cette infraction n’entraîne pas de suspension du permis, sauf en cas de récidive ou de cumul, mais la sanction tombe systématiquement. Le paiement rapide de l’amende dans le délai minoré permet de réduire son montant à 90 €, tandis que la contestation doit être adressée à l’ANTAI avec des justificatifs solides.

Quelles conséquences sur le permis et l’assurance après une infraction ?

Un excès de 20 km/h au-dessus de la limite rime avec retrait de deux points, sans exception. Pour les titulaires d’un permis classique, cette sanction reste absorbable, à condition de ne pas multiplier les infractions. En période probatoire, la donne change : dès que le solde de points diminue fortement, un stage de sensibilisation devient obligatoire, et chaque nouveau manquement rapproche de l’invalidation du permis.

Les points se récupèrent après trois ans sans nouvelle infraction du même type. Si la situation devient critique, il reste la possibilité de participer à un stage, une fois par an, pour regagner jusqu’à quatre points. Ce stage, sur deux jours, permet de limiter les dégâts, mais ne fait pas disparaître la mention de l’infraction du relevé d’information.

L’impact s’étend au-delà du permis : l’assurance surveille de près le comportement des conducteurs. La perte de points ou le paiement d’une amende peut justifier une révision à la hausse de la prime, voire des restrictions de garanties. Un conducteur qui accumule les petits excès finit par être perçu comme plus risqué, et le tarif grimpe. Chez certains assureurs, la grille tarifaire évolue rapidement dès que la confiance vacille.

En cas de récidive ou d’excès bien plus marqué, le dossier prend une autre tournure : suspension de permis, convocation devant le tribunal de police, et dès 50 km/h au-dessus de la limite, la confiscation du véhicule. Pour 20 km/h, la sanction reste administrative mais la trace reste, et la réputation auprès de l’assurance en porte les stigmates.

vitesse limite

Où trouver les informations officielles sur les sanctions routières ?

Pour obtenir des informations fiables sur les sanctions liées à l’excès de vitesse, les démarches à suivre et les recours possibles, mieux vaut consulter les plateformes officielles. Le site de l’ANTAI (antai.gouv.fr) regroupe l’ensemble des démarches relatives à l’avis de contravention, au paiement des amendes et à la contestation. On y trouve des explications détaillées sur les délais : comptez généralement entre 15 et 45 jours pour régler l’amende après réception de l’avis.

Pour tout ce qui concerne la réglementation elle-même, le code de la route reste la source de référence. L’article R 413-14, disponible sur legifrance.gouv.fr, expose les seuils de dépassement et les sanctions prévues. Les arrêtés préfectoraux peuvent également imposer des limitations spécifiques sur certains axes. Il est donc utile de consulter les sites des préfectures pour connaître les éventuelles restrictions locales.

Les préfectures publient régulièrement des mises à jour sur les contrôles routiers, les limitations temporaires et les évolutions réglementaires. En cas de doute, les services de police et de gendarmerie sont aussi à même de renseigner sur les modalités de paiement, les délais pour contester (45 jours sous réserve de respecter la procédure), et les conséquences en cas de non-règlement.

Voici les sources à privilégier pour des renseignements fiables sur les amendes, le retrait de points et la contestation :

  • antai.gouv.fr : avis de contravention, paiement, contestation
  • legifrance.gouv.fr : textes officiels, articles du code de la route
  • préfectures : arrêtés locaux, informations pratiques

La règle du jeu est claire, l’information circule sans détour : du flash du radar à la réception de l’avis ou la convocation devant le tribunal, chaque étape est documentée. À chaque conducteur de rester maître de son allure, et de son destin sur la route.

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