Voiture électrique à 100 € par mois : qui peut en bénéficier ?
L’accès à une voiture électrique pour 100 € par mois repose sur des critères d’éligibilité stricts, notamment le niveau de revenu fiscal et la distance domicile-travail. Le dispositif, financé en partie par l’État, exclut les foyers dépassant un certain seuil de revenus ou n’ayant pas de besoin réel de déplacement régulier.La liste des modèles disponibles reste limitée et les stocks sont attribués selon le principe du premier arrivé, premier servi. La démarche administrative impose la présentation de justificatifs précis et le respect d’un calendrier défini par les autorités. De nombreux candidats se heurtent à ces contraintes, parfois sans en comprendre toutes les subtilités.
Plan de l'article
Voiture électrique à 100 € par mois : une opportunité pour tous ?
Le leasing social bouleverse la donne avec une proposition qui attire immédiatement l’attention : une citadine électrique à 100 € par mois, sans avance à sortir, ou une familiale à 150 €. Cette mesure, réservée aux ménages aux revenus modestes, veut ouvrir les portes de la mobilité électrique au plus grand nombre. L’État s’engage pleinement, en mobilisant le bonus écologique et les certificats d’économie d’énergie. Le but est clair : permettre à davantage de Français de rouler en électrique, qu’il s’agisse d’un véhicule neuf, d’occasion ou d’un rétrofit, sous réserve de respecter les plafonds de prix et de poids fixés.
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Les critères pour profiter de ce dispositif sont précis et sans ambiguïté. Il faut habiter en France, avoir plus de 18 ans, bénéficier d’un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 € et justifier d’une utilisation professionnelle de la voiture : soit parcourir plus de 15 km pour aller travailler, soit dépasser 8 000 km par an pour des déplacements liés à l’emploi. Le contrat s’engage sur trois ans minimum et limite le kilométrage à 12 000 km par an. Les modèles concernés vont de la Renault Twingo E-Tech à la Peugeot e-208, sans oublier la Citroën ë-C3, la Nissan Leaf, et d’autres.
Voici les conditions principales à retenir avant de candidater :
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- Pas d’avance de frais au départ
- Prix du véhicule plafonné à 47 000 €
- Poids maximal fixé à 2 400 kg
- Véhicules d’occasion acceptés s’ils ont moins de 3,5 ans
À noter : l’assurance, la recharge et l’entretien éventuel restent à la charge du locataire. L’engouement est réel : en 2024, plus de 90 000 demandes ont afflué pour seulement 50 000 contrats validés, forçant la suspension du programme jusqu’à l’automne 2025. Le leasing électrique ne concerne donc pas tout le monde, mais il ouvre une nouvelle perspective à ceux qui, jusqu’ici, restaient à l’écart de la mobilité propre.
Le leasing social porté par le gouvernement s’articule autour d’un principe limpide : offrir aux foyers modestes l’accès à un véhicule électrique via une Location Longue Durée (LLD) ou une Location avec Option d’Achat (LOA). Le dispositif s’appuie sur des moyens publics exceptionnels, mariant bonus écologique et certificats d’économie d’énergie (CEE). Résultat : le montant du loyer chute à 100 € pour une citadine, 150 € pour une familiale, sans demander d’apport initial.
Dans les faits, ce mécanisme englobe les voitures neuves, mais aussi les véhicules d’occasion récents ou ceux passés par le rétrofit, à condition de ne pas dépasser les seuils imposés par l’État. Les constructeurs partenaires s’engagent sur une sélection compatible avec les besoins du quotidien, tout en respectant les normes d’émissions.
Le contrat comprend toujours la voiture, parfois l’entretien, mais l’assurance et l’électricité restent à la charge du conducteur. En fin de contrat, ceux qui ont choisi la LOA peuvent lever l’option d’achat pour devenir propriétaires, selon les barèmes du constructeur. Cette flexibilité permet d’ajuster la solution à chaque profil : urbain, périurbain, professionnel ou familial.
Lancé le 1er janvier 2024, ce dispositif a suscité un enthousiasme immédiat : les 50 000 places prévues ont été attribuées en quelques semaines, mettant l’opération en pause jusqu’en septembre 2025.
Qui est éligible à l’offre et quelles démarches prévoir ?
Le leasing social s’adresse avant tout aux foyers modestes. Premier critère incontournable : un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 €. Il faut également habiter en France et être majeur. L’usage professionnel du véhicule est au cœur du dispositif : seuls les actifs justifiant de plus de 15 km entre leur domicile et leur travail, ou réalisant plus de 8 000 km annuels pour des raisons professionnelles, peuvent accéder à l’offre. Cette mesure cible donc les travailleurs éloignés des centres urbains, souvent concernés par les contraintes des Zones à Faibles Émissions (ZFE).
Les exigences vont plus loin. La durée du contrat de location doit être d’au moins trois ans. Les voitures concernées ne doivent pas dépasser 47 000 € à l’achat et 2 400 kg sur la balance. Pour les modèles d’occasion ou rétrofit, l’âge maximal à la première immatriculation est fixé à 3 ans et demi. Quant aux véhicules neufs, ils doivent afficher un score environnemental satisfaisant.
Pour déposer une demande, voici les documents à réunir :
- Le dernier avis d’imposition
- Un justificatif de domicile
- Un justificatif d’activité professionnelle
- Des éléments attestant la distance ou le kilométrage professionnel parcouru
Les plateformes partenaires et les constructeurs centralisent les dossiers, vérifient l’éligibilité et orientent vers les modèles disponibles. L’année 2024 a vu plus de 90 000 personnes tenter leur chance pour 50 000 contrats, révélant l’ampleur des attentes.
Accompagnement et conseils pour franchir le pas sereinement
Opter pour une voiture électrique à 100 € par mois via le leasing social ne se résume pas à une simple signature. Avant de se lancer, mieux vaut prendre le temps de choisir un modèle en phase avec ses habitudes. Pour la ville, la Renault Twingo E-Tech coche toutes les cases ; pour les allers-retours entre agglomération et périphérie, la Peugeot e-208 ou la Citroën ë-C3 s’imposent. Les besoins familiaux pousseront sans doute vers le Hyundai Kona Electric, le Renault Kangoo E-Tech ou le Skoda Enyaq.
Il faut aussi connaître les contours du contrat. Le kilométrage annuel est plafonné à 12 000 km, dépassement facturé en sus. L’entretien peut être compris, mais l’assurance n’est jamais incluse. Quant à la recharge, il convient de se pencher sur la question : installation d’une borne à domicile ou utilisation de l’infrastructure publique ? Certaines collectivités accordent des coups de pouce financiers pour faciliter l’installation.
Au terme de la location, la possibilité de racheter le véhicule existe avec la Location avec Option d’Achat (LOA), mais le coût varie selon la durée et le modèle sélectionné.
Avant toute démarche, quelques réflexes peuvent faire la différence :
- Assurez-vous que l’autonomie réelle du véhicule correspond à vos trajets quotidiens
- Comparez les offres pour l’entretien et le dépannage
- Renseignez-vous sur les aides locales à la recharge à domicile
La liste des modèles éligibles s’allonge au fil des mois : Renault Zoe E-Tech, Fiat 500e, Nissan Leaf, Peugeot e-Rifter et plusieurs autres rejoignent le catalogue. Les constructeurs ajustent leur offre et adaptent leurs équipements selon la demande. L’accompagnement des plateformes spécialisées et des concessionnaires se révèle déterminant pour éviter les écueils et saisir la bonne opportunité au bon moment.
D’ici la prochaine vague d’attributions, une certitude : la voiture électrique à 100 € par mois n’est plus un mirage pour les foyers modestes, mais une porte entrouverte vers une mobilité plus silencieuse, plus sobre, et résolument tournée vers demain.